A legend Mr. Wayne
Quelques semaines avant l'acquisition des Batman version collector, mon facteur a eu la gentillesse de me livrer un très beau colis en provenance du territoire US avec un certain "Batman Begins" à l'interieur. L'occasion pour moi de vous dire tout le bien que je pense de ce film et de la qualité technique de ce DVD. Mais tout d'abord, revenons-en au départ.
Il aura fallu attendre près de huit ans avant que la Warner nous livre un nouvel opus du célèbre justicier de la nuit. La faute à qui ? à Joel Schummacher pardis !
Après le fiasco tant critique que public de "Batman & Robin" en 1997, on comprend en effet que la Warner ai mis du temps avant de relancer une franchise mise à mal par un echec aussi cuisant.
L'auteur de ces lignes n'y a pas était de main morte lui non plus lorsqu'il sortit de sa bonne vieille salle de projection locale en cet été 1997. Comment un homme (Joel Schummacher) avait-il pû pondre une telle bouze ?
Pourtant le casting était prometteur, Clooney (qui à l'époque était en plein boom "Urgences" et sous contrat avec Warner), Schwarzi, Thurman, bref plutôt du beau monde au balcon, alors pourquoi un tel echec ? La faute à Schumi ? pas forcément le seul fautif.
En effet il n'était qu'aux ordres d'un studio qui souhaitait renouveler la franchise en lui donnant un ton volontairement plus "gay" (dans tout les sens du terme), et imposa depuis "Batman Forever" (moins calamiteux que son successeur) un Robin aussi inepte que mal interprété (Chris O'Donnell, mon Dieu qu'il est inssuportable !).
Alors Joel s'est attelé à la tâche avec décontraction totale en essayant plus de s'approcher de la veille série kitch que du Dark Knight tant salué de Franck Miller.
Mais avec maintenant plus de huit au compteur, "Batman & Robin" peut désormais se regarder comme un divertissement totalement barré, voir débile, au 20° dégrès beinsûr pour peut qu'on ai pris une bonne dose d'alcool avant de le matter. Alors non je ne cherche pas à réhabiliter un des nanars les plus cher de l'histoire d'Hollywood, mais j'essaye simplement de vous dire qu'après tant d'années, on peut finalement le regarder en se marrant bien, surtout grâce à des dialogues à double sens d'anthologie (VO obligatoire).
Mais revenons-en à nos moutons.
Nous voilà donc huit ans plus tard, Warner à confié les rênes de la franchise à un certain Christoper Nolan, réalisateur plutôt intello et discret, loin d'avoir fait parlé de lui avec des films qui font du bruit. Réalisateur entre autre de l'excellentissime Memento, Chris Nolan s'est attaché à être le plus fidèle possible au comics dessiné par Franck Miller et de respecter enfin les fans de la saga orphelins de Tim Burton.
Il travailla donc des mois dans son garage avec le scénariste David S. Goyer (alors en pleine préparation de son Blade III), et en supervisa les moindres détails (de la batmobile dont il créa ses premières ébauches de ses mains en pâte à modeler, jusqu'à sa vision unique de Gotham City à la fois très réaliste et très sombre).
Son point de départ ? eh bien justement ! le commencement !
Le départ d'une nouvelle franchise. Autrement dit, réinventer Batman et sa mythologie, revenir aux fondements même des origines de Batman. Comment ce jeune garçon orphelin a t-il pû se muer en justicier de la nuit ?
Tournage en Iceland, puis en Angleterre en passant par Chicago, il opta pour un casting de prestige assez hallucinant. Christian Bale, Liam Neeson, Gary Oldman (que j'adore), Katie Holmes (enfin supportable), Rutger Hauer, Morgan Freeman, Cillian Murphy, Ken Watanabee, Michael Caine ... Bref, à faire pâlir n'importe quel réal.
Et le résultat est à la hauteur des espérances placé en Nolan. Car il faut bien l'avouer, il a su retranscrir l'univers si particulier et si salué de Franck Miller. Le scénario est abouti, l'interprétation remarquable et parfaitement équilibrée, les décors grandioses, et les bases correctement et solidement installées, le tout sur un nouveau thème musical d'une rare force (sublime BO composée à quatres mains par Hanz Zimmer et James Newton Howard). En somme, le départ d'une nouvelle franchise qui s'annonce bien plus prometteuse qu'un "Spiderman" (même si les adaptations de Spidey sont réussient, elles n'en restent pas moins assez enfantines).
Alors oui Nolan a enfin réhabilité le "Dark knight" tel qu'on l'attendait et surtout nous rend terriblement impatient de voir la suite,car ce "Batman Begins" laisse rêveur quand à sa fin qui nous laisse présager un spectacle suivant de très grande envergure !
Bravo Mr. Nolan !
Parlons à présent du DVD.
Batman Begins Edition Deluxe 2 DVD (import zone 1 USA)
disponible depuis le 18 octobre 2005
Technique :
VO & VF (canadienne pas du tout accentué et supportable) en Dolby Digital 5.1
Format cinéma respecté : 2.35:1
Format vidéo : 16:9 compatible 4/3
Image :
La qualité technique de ce DVD est absolument remarquable avec un pressage de haute volée. Une image au piqué somptueux, noirs bien profonds, couleurs correctement saturées, et encodage parfaitement maîtrisé (pourtant sujet à défaut)
5/5
Son :
Déception côté son, car si les autres Batman viennent de ressortir remixés en dts, pas de ces trois lettres magiques sur l'édition du dernier et pourtant récent opus, assez bizarre.
Néanmoins la piste 5.1 est à la hauteur à tout les niveaux et le mixage vous mettra définitivement vos voisins à dos pour peu que vous ayez un home-cinéma de qualité, les passages de Batmobile en particulier comme cette poursuite d'anthologie dans Gotham.
5/5
Côté bonus, nous avons droit à plusieurs modules assez complementaires, quoi un peu court mais suffisamment explicatif quand à l'implication et la motivation de l'équipe. Une édition collector dite "Deluxe" dont le nom reste quand même assez flatteur. Peu importe, le film avant tout. A noter que l'intégralité des bonus et des menus sont traduit en français, ce qui fait de cette édition un parfait calque de la future édition qui nous attend chez nous le 11 janvier prochain, la VF en moins. Mais enfin inutile de vous préciser que les amateur de vrai cinéma se cantonnent uniquement à la VO (ST), d'où l'achat indispensable de cette édition US.
Petit supplement exclusif, une reproduction au format poche de trois histoires de Batman comics qui ont inspirés l'équipe de Nolan, une exclusivité US qui ne sera pas reprise sur l'édition zone 2 à venir.
Alors si comme moi vous ne pouvez pas attendre la parution de l'édition zone 2 en janvier prochain (c'est loin) et que vous ne mattez les films que dans leur version d'origine, n'attendez plus ;-)
En vous remerciant, bonsoir
Ed.
Il aura fallu attendre près de huit ans avant que la Warner nous livre un nouvel opus du célèbre justicier de la nuit. La faute à qui ? à Joel Schummacher pardis !
Après le fiasco tant critique que public de "Batman & Robin" en 1997, on comprend en effet que la Warner ai mis du temps avant de relancer une franchise mise à mal par un echec aussi cuisant.
L'auteur de ces lignes n'y a pas était de main morte lui non plus lorsqu'il sortit de sa bonne vieille salle de projection locale en cet été 1997. Comment un homme (Joel Schummacher) avait-il pû pondre une telle bouze ?
Pourtant le casting était prometteur, Clooney (qui à l'époque était en plein boom "Urgences" et sous contrat avec Warner), Schwarzi, Thurman, bref plutôt du beau monde au balcon, alors pourquoi un tel echec ? La faute à Schumi ? pas forcément le seul fautif.
En effet il n'était qu'aux ordres d'un studio qui souhaitait renouveler la franchise en lui donnant un ton volontairement plus "gay" (dans tout les sens du terme), et imposa depuis "Batman Forever" (moins calamiteux que son successeur) un Robin aussi inepte que mal interprété (Chris O'Donnell, mon Dieu qu'il est inssuportable !).
Alors Joel s'est attelé à la tâche avec décontraction totale en essayant plus de s'approcher de la veille série kitch que du Dark Knight tant salué de Franck Miller.
Mais avec maintenant plus de huit au compteur, "Batman & Robin" peut désormais se regarder comme un divertissement totalement barré, voir débile, au 20° dégrès beinsûr pour peut qu'on ai pris une bonne dose d'alcool avant de le matter. Alors non je ne cherche pas à réhabiliter un des nanars les plus cher de l'histoire d'Hollywood, mais j'essaye simplement de vous dire qu'après tant d'années, on peut finalement le regarder en se marrant bien, surtout grâce à des dialogues à double sens d'anthologie (VO obligatoire).
Mais revenons-en à nos moutons.
Nous voilà donc huit ans plus tard, Warner à confié les rênes de la franchise à un certain Christoper Nolan, réalisateur plutôt intello et discret, loin d'avoir fait parlé de lui avec des films qui font du bruit. Réalisateur entre autre de l'excellentissime Memento, Chris Nolan s'est attaché à être le plus fidèle possible au comics dessiné par Franck Miller et de respecter enfin les fans de la saga orphelins de Tim Burton.
Il travailla donc des mois dans son garage avec le scénariste David S. Goyer (alors en pleine préparation de son Blade III), et en supervisa les moindres détails (de la batmobile dont il créa ses premières ébauches de ses mains en pâte à modeler, jusqu'à sa vision unique de Gotham City à la fois très réaliste et très sombre).
Son point de départ ? eh bien justement ! le commencement !
Le départ d'une nouvelle franchise. Autrement dit, réinventer Batman et sa mythologie, revenir aux fondements même des origines de Batman. Comment ce jeune garçon orphelin a t-il pû se muer en justicier de la nuit ?
Tournage en Iceland, puis en Angleterre en passant par Chicago, il opta pour un casting de prestige assez hallucinant. Christian Bale, Liam Neeson, Gary Oldman (que j'adore), Katie Holmes (enfin supportable), Rutger Hauer, Morgan Freeman, Cillian Murphy, Ken Watanabee, Michael Caine ... Bref, à faire pâlir n'importe quel réal.
Et le résultat est à la hauteur des espérances placé en Nolan. Car il faut bien l'avouer, il a su retranscrir l'univers si particulier et si salué de Franck Miller. Le scénario est abouti, l'interprétation remarquable et parfaitement équilibrée, les décors grandioses, et les bases correctement et solidement installées, le tout sur un nouveau thème musical d'une rare force (sublime BO composée à quatres mains par Hanz Zimmer et James Newton Howard). En somme, le départ d'une nouvelle franchise qui s'annonce bien plus prometteuse qu'un "Spiderman" (même si les adaptations de Spidey sont réussient, elles n'en restent pas moins assez enfantines).
Alors oui Nolan a enfin réhabilité le "Dark knight" tel qu'on l'attendait et surtout nous rend terriblement impatient de voir la suite,car ce "Batman Begins" laisse rêveur quand à sa fin qui nous laisse présager un spectacle suivant de très grande envergure !
Bravo Mr. Nolan !
Parlons à présent du DVD.
))
Batman Begins Edition Deluxe 2 DVD (import zone 1 USA)
Technique :
VO & VF (canadienne pas du tout accentué et supportable) en Dolby Digital 5.1
Format cinéma respecté : 2.35:1
Format vidéo : 16:9 compatible 4/3
Image :
La qualité technique de ce DVD est absolument remarquable avec un pressage de haute volée. Une image au piqué somptueux, noirs bien profonds, couleurs correctement saturées, et encodage parfaitement maîtrisé (pourtant sujet à défaut)
5/5
Son :
Déception côté son, car si les autres Batman viennent de ressortir remixés en dts, pas de ces trois lettres magiques sur l'édition du dernier et pourtant récent opus, assez bizarre.
Néanmoins la piste 5.1 est à la hauteur à tout les niveaux et le mixage vous mettra définitivement vos voisins à dos pour peu que vous ayez un home-cinéma de qualité, les passages de Batmobile en particulier comme cette poursuite d'anthologie dans Gotham.
5/5
Côté bonus, nous avons droit à plusieurs modules assez complementaires, quoi un peu court mais suffisamment explicatif quand à l'implication et la motivation de l'équipe. Une édition collector dite "Deluxe" dont le nom reste quand même assez flatteur. Peu importe, le film avant tout. A noter que l'intégralité des bonus et des menus sont traduit en français, ce qui fait de cette édition un parfait calque de la future édition qui nous attend chez nous le 11 janvier prochain, la VF en moins. Mais enfin inutile de vous préciser que les amateur de vrai cinéma se cantonnent uniquement à la VO (ST), d'où l'achat indispensable de cette édition US.
Petit supplement exclusif, une reproduction au format poche de trois histoires de Batman comics qui ont inspirés l'équipe de Nolan, une exclusivité US qui ne sera pas reprise sur l'édition zone 2 à venir.
Alors si comme moi vous ne pouvez pas attendre la parution de l'édition zone 2 en janvier prochain (c'est loin) et que vous ne mattez les films que dans leur version d'origine, n'attendez plus ;-)
En vous remerciant, bonsoir
Ed.